Le Yogi Indien, SADHGURU VASUDEV , dit : « à chaque son correspond une forme, une couleur ! »

Il est vrai que nous sommes baignés dans un monde d’énergies, d’informations, et ainsi à une longueur d’onde, une fréquence  données correspondent une couleur, un son, une vibration !

Cette révélation du célèbre Yogi  m’a permis une nouvelle lecture du chant des oiseaux!

Lors d’une méditation en extérieur, le chant des oiseaux m’a soudainement ouvert une porte et interpellée dans le sens que je me suis mise à y voir tout autre chose. : Je me suis prêtée à songer, ou rêver, ou comprendre peut-être,…. allez savoir ?  que les oiseaux « pétrissent » le monde invisible des éléments et des énergies avec leur chant  et leur vols et leurs battements d’ailes.

La représentation qui’ m’est apparue est la suivante :il y a dans le monde du dessus (la partie aérienne au dessus de la surface du sol) des énergies, de nature différentes, contenant des informations différentes, ayant leur nature propre (avec leurs forces, leurs directions, leurs axes, leurs puissances tout ce qui fait leur propriété propres et leurs mouvements) un peu comme une mer énergétique aux reflets irisés…l’éther où les eaux primordiales ???.

Dans ce milieu Il y a l’eau vaporisée (l’humidité que l’on ne voit pas et que l’on ressent selon le degré d’hygrométrie), il y a aussi l’air chargé des gaz, et puis des étincelles des courants électromagnétiques, ainsi que les photons de lumière du feu de l’air et du feu de l’eau… invisibles et pourtant présents.

Ces substances éthérées sont donc en mouvement et les oiseaux (qui sont dans l’approche Goethéenne les intermédiaires entre les mondes célestes et terrestres)  par leur chant donnent ou envoient des impulsions particulières qui changent la direction, les formes et transcendent la nature de ces substances et les font descendre dans la matière, dans le royaume du végétal en particulier. Le chant selon aigu et cinglant (cris des hirondelles) , fort( paon), ou doux ( roucoulement) pétrit littéralement cette matière c’est ce que je vois, c’est ce que j’entends, c’est ce que je sens.

Si l’on observe il y a généralement un chant puis une envolée avec un battement d’ailes, toutes ces actions  harmonisent et participent à la descente dans la matière de manière parfaite.

Ainsi la matière est bien sacrée et consacrée,  la Terre étant le calice qui reçoit ….

Le répertoire  et registre des chants est gigantesque en octaves et tessiture etc. : selon, l’oiseau siffle, drense, roucoule, cancane, chuinte, ulule, piaule, gazouille, cracotte, glapit, dodeldire, croasse, pisotte, zinzinule….

Ils vivent dans le monde du dessus dans les arbres et rarement dans le monde du milieu  au sol, à part les échassiers et ceux liés au monde de l’eau !

Certains oiseaux sont plus dédiés à la métamorphose de ces forces constructives de la matière dans le milieu aérien pour permettre l’élaboration des tissus du végétal, d’autres transmutent pour informer et nourrir les sols ( ce qui servira aussi au végétal par le biais des systèmes racinaires) , d’autre pour dynamiser et ré informer l’eau (échassiers, canards).Les rapaces œuvrent quant à eux  avec le minéral et l’ animal .

La vision change totalement de ce qui nous a été enseigné sur la formation du végétal avec le cycle de Krebs , la photosynthèse exclusivement chimique et sa dualité de la phase claire et de la phase sombre !Le développement d’un tissu de la feuille n’est plus la feuille qui attire avec ses chloroplastes les molécules d’eau et les photons….cela peut être vu autrement avec un dépôt de matière céleste sur les feuilles  auxquelles a préalablement participé le règne des oiseaux avec leurs chants, leurs vols, leur battement d’ailes !.

Le vol des oiseaux recèle tellement de paramètres mathématiques, de variables, des amplitudes, des rythmes ou des pulsations (nombre de battement d’ailes), des vitesses, des séquences, des directions, des angles, de la géométrie sacrée des trajectoires, de la lourdeur ou de la légèreté, de la lenteur ou de la rapidité.

En tout cas c’est un fait que le bruit émis par le battement d’aile d’un oiseau est unique et correspond à son espèce et fait aussi parti de son langage. Les yeux fermés le bruit nous indique s’il s’agit d’un passereau, d’un rapace, le bruit et le souffle émis nous donne des indications sur la taille, la masse de l’oiseau ! Les textes sacrés indiens disent que la création a eu lieu au travers de rugissements nous sommes dans le 84 ième ….je pencherai plutôt pour le battement d’aile et le chant d’un oiseau voilà la nouvelle Terre !!! Peut-être y a-t-il eu des recherches entre la présence de l’Oiseau ou non et la croissance et l’harmonie du développement du végétal, et aussi entre la présence de l’Oiseau ou non et la vibration de l’eau… ! Cela mérite attention il me semble .

Ma conclusion est que dans ces temps si particulier du Kali yuga les envolées mystiques et ou lyriques sont une bénédiction. Gratitude donc aux oiseaux. Paz KALOU